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Tour du monde 2011

3 octobre 2011

Angleterre

Quelques jours seulement après mon retour en France, je pars m'installer en Angleterre à Chester (près de Liverpool). Je découvre la maison que je vais habiter (porte rouge), et surtout mes 4 collocs: Ed, Mo, Mick et Jon : ça va envoyer la ganzhou ! Puis il y a le boulot pour lequel je suis venu où je vais passer une première période de formation dans le département 'lean manufacturing' A380.

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Ca demande une certaine période d'adaptation pour se remettre dans un rythme de vie à l'occidental. C'est sur que le fait de voyager, de voir d'autres systèmes de valeur, fait réfléchir. C'est avec un peu de recul mais beaucoup d'envie que je commence cette période anglaise. 

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15 septembre 2011

Tanzanie

J'arrive le 27 Aout à Nairobi (Kenya) et pars directement en Tanzanie pour préparer l'objectif principal de cette étape: l'ascension du Kilimanjaro.

DSC02704En théorie, il existe une ligne de bus entre l'aéroport de Nairobi et la ville d'Arusha en Tanzanie. En pratique, il y a une multitude de minibus gérés séparément et avec des tarifs différents. Dans la confusion, on compare nos billets avec une anglaise et un américain ayant pris un billet sur le même horaire pour Arusha. L'un a payé 35$, l'autre 30$ et moi 25$. Je pense m'en être bien tiré jusqu'à ce que j'apprenne que le tarif que paient les africains est l'équivalent de 18$...bref en tant que touriste, on s'est tous fait avoir.

DSC02706Le trajet est long mais en même temps très marrant (environ 6 heures, avec passage de douane, portion de route défoncée). Un troupeau de vache traverse l'autoroute, un policier kenyan est posté au milieu de nul part, sans voiture... On rigole bien de ces situations et on admire ses plaines immenses et poussiéreuses. Africa te voilà.

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On est très attendu à la station de bus d'Arusha, surtout quand on est un 'Umzungo'. (Les 'Umzungos' se sont les blancs, ça n'a pas de connotation négative en langue Swahilie et on est content de le savoir parce que ça devient presque un deuxième prénom). A la sortie du bus, taxis, visites touristiques, kilimanjaro, sont proposés avec insistance ou astuce.

On me transporte à l'auberge de jeunesse en échange du fait que j'aille rendre visite à l'agence qui organise des expéditions au Kilimanjaro. Je suis impressionné par ce sens commercial et ne suis pas au bout de mes surprises. Sans perdre de temps, le manager de l'agence me fait une offre pour le kili et me propose des réductions sur les safaris; Mais le plus étonnant c'est qu'il mette à ma disposition son chauffeur 'Joshua' pour aller comparer son offre avec les agences concurrentes ! Après avoir comparé une dizaine d'agences, je décide de m'engager sereinement avec l'agence initiale pour le kili et le safari... comme quoi la stratégie commerciale a bien fonctionné.

DSC02729Me voilà donc parti dès le lendemain pour un safari de 2 jours dans les parcs de Tarangire et Ngorongoro. Notre guide nous conduit à travers ces décors sublimes pour voir au plus près les 'bigs five': Lion, Girafe, Buffle, Rhino, et Eléphants.

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video buffle

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DSC02851Ca fait vraiment quelquechose de voir ces animaux dans leur milieu naturel; allant migrer vers de l'eau de la rivière, jouer, chasser, dévorer leur proie ou choisir les baies de tel arbre. Ces instants paraissent longs, on ne se lasse pas de contempler ces animaux adaptés à la perfection. Le fait de s'inviter dans ce monde encore sauvage m'a vraiment fait me sentir proche de la nature, et partie de ce monde.

Notre petit groupe regagne la ville et se sépare après avoir partagé des moments uniques.

Je retrouve Joshua qui m'emmène manger dans un 'resto' local. Quand je vois la cuisine, je me dis que c'est pas gagné : la cuisinière soulève un couvercle, quelques mouches s'envolent et on choisit nos morceaux de viande. Quand le plat arrive à notre table, je cherche les couverts mais il n'y en a pas; Ici on mange avec les doigts! C'est bon, et le fait de toucher sa nourriture et même de malaxer cette espèce de pâte est très agréable. (...et même pas malade!)

DSC02710Il y a une salle de jeux à côté du resto et on décide de se faire une partie de billard. Là se trouve une dizaine de gamins qui jouaient aux cartes mais qui préfèrent du coup s'intéresser à la partie de billard. C'est pas souvent qu'un 'umzungo' vient jouer ici. Tous viennent dire les quelques mots d'anglais qu'ils connaissent et chercher la connivence. Ils m'apprennent quelques expressions en swahilie pendant le billard... vraiment bonne ambiance.

La partie est pleine de rebondissements (aussi dûs à la table défoncée), et on se prend bien au jeu. Joshua l'emporte finalement deux partie à une sous l'admiration des gamins. C'est bon de voir comme tous vivent le moment présent à fond.

Je repars à mon hotel avec le sourire, après ce moment authentique partagé avec les locaux. 

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... et puis il y a eu la rencontre avec les Massaï: ce peuple incroyable si différent des occidentaux par ses traditions, ses valeurs, son mode de vie. Les Massaïs sont avant tout des nomades qui passent la plupart de leur temps à parcourir de longue distance dans les plaines pour y faire paître leur troupeau. Même leur morphologie élancée est adaptée à ce mode de vie. C'est impressionnant. Leur regard a quelque chose de pur, comme si toute leur personne était concentrée à vous regarder. C'est très troublant. Par respect je n'ai pas photographié ces visages.

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Le marché est une des rares occasions pour eux de se regrouper en nombre pour y échanger, vendre, acheter des marchandises. Pour un Massaï, la richesse ce n'est pas d'avoir une belle maison confortable, mais c'est d'avoir beaucoup de vaches. Et tout est basé sur cette valeur de base, y compris les mariages : la famille de la mariée peut recevoir plusieurs dizaines de vaches de la part de l'homme qui montre sa 'gratitude' envers la famille. Joshua raconte toutes sortes d'anecdotes sur ce peuple nomade et leurs coutumes. Certains Massaï pourtant capables de se repérer dans des plaines immenses sont totalement perdus quand il vont à la ville d'Arusha. Il ont même besoin d'aide pour traverser la route car ils ne savent pas faire...

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Ca c'est mon chameau: alors qu'il était debout, je me suis approché de lui tout doucement pour gagner sa confianceDSC02876. Alors que je n'étais plus qu'à quelques pas de lui, il m'a regardé et s'est agenouillé... ça m'a fait pensé au film Avatar: tu sais comme si la bête m'avait choisi. Enfin bon, après il m'a fait comprendre qu'on n'était pas non plus devenu des potes donc j'ai pas tenté de monter dessus, mais je tenais quand même à vous montrer mon chameau !

Cette journée passée à la rencontre des Massaï était vraiment super. Pleine de rencontres, des instants simples et tellement forts ! Merci.

Le lendemain me voilà parti pour le Kilimanjaro: 6 jours de marche par la voie 'Machame' appelée aussi 'Whisky route'. A la différence de la voie 'Marango' ou 'Coca-cola route', il n'y a pas de refuges pour la nuit, c'est donc plus de logistique à prévoir pour passer les 5 nuits en tente. Un peu plus de challenge donc pour arriver au sommet et une grande variété de paysage: de la forêt tropicale au glacier, en passant par des paysages volcaniques lunaires. 

DSC02899Je rejoins Machame gate, l'entrée du parc national du Kilimanjaro où je fais connaissance avec mon équipe: 'Stanley' le guide, 'Kitchua' le cuisinier, 'Jona' et 'Steveri' les deux porteurs. Ca me fais bizarre de me dire que j'emploie 4 personnes pendant 6 jours pour faire une activité de loisir, mais bon c'est la seule façon de le faire, et ça donne un travail honorable et sans intermédiaires à ces locaux. On se retrouve donc à 5 groupes (5 touristes et leurs 4 accompagnants) à partir le même jour sous une pluie qui se fait de plus en plus drue.

Je marche avec Alex un hollandais qui vit à Londres et on sympathise très vite. Après avoir passé l'excitation du départ, on se dit que si cette pluie dure plusieurs jours, ça va pas être une partie de plaisir...du coup on chante en marchant : balades irlandaises versus chants savoyards, ça envoie !

Ca fait plus de quatre heures qu'on marche dans cette forêt, au milieu de ces arbres immenses et de cette végétation dense et tropicale. Il y a ce brouillard humide qui étouffe les bruits et les couleurs et qui donne une ambiance mystérieuse. On se croirait dans une scène du 'seigneur des anneaux' et je me met à penser que ces énormes arbres entouré de lianes nous regardent. (Déjà la folie des montagnes?). 

Au bout de cinq heures, soulagement: la pluie cesse en même temps que nous sortons de la forêt. C'est fou comme la transition a été rapide. On se trouve maintenant au milieu d'arbustes couverts de filaments blanchâtres. Quelques fleurs d'un rouge vif se détachent de ce décor aux tons pastels. Et nous passons au dessus de la couche de nuage avant l'arrivée à MACHAME CAMP à 3000m . 

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La première soirée est l'occasion de prendre ses marque avec l'organisation et la matériel. Les repas sont servis dans la tente et je suis assez impressionné de pouvoir mangé un diner varié et copieux avec des légumes frais et de viande. J'invite Alex à venir prendre le dessert et le thé dans ma tente (et oui sinon on sent un peu con tout seul dans sa tente...). Ensuite mon guide vient faire le topo du lendemain et m'averti que la nuit sera 'fraiche'. Et oui en effet, je suis obligé d'enfiler un pull dans la nuit, le gros duvet ne suffit pas. 

Le lendemain est une petite journée (ce n'est pas plus mal pour commencer) qui nous fait arriver à SHIRA CAMP à 3800m. On a le droit à une belle mer de nuage au dessus de la forêt. Le moral est bon, le physique aussi et on rigole bien avec Alex. On aime s'imaginer qu'il y a Jacuzzi, Hammams et autres Saunas qui nous attendent à 'Shira camp'.... Bien sur, après avoir fait quelques longueurs dans la piscine olympique chauffée, on regagne chacun notre tente pour une nuit encore plus fraiche.

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Le troisième jour est un peu plus 'challenging', le but de cette journée est de rejoindre BARRANCO à 4000m en passant par 'lava tower' à 4630m. C'est une journée essentielle pour l'acclimatation et permet d'évaluer son niveau de forme et sa réaction à l'altitude. Encore une fois je suis surpris par la variation des paysages. Nous sommes dans un décor lunaires fait de pierres volcaniques.lavatowercamp 

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Partout on entend "polé polé", gentil conseil des Tanzaniens aux trekkeurs qui veut dire "doucement doucement" ! Eh oui, il vaut mieux monter lentement mais sûrement. Le moral de notre groupe est bon. On se lance même avec Alex et son guide dans un défi stupide qui consiste à faire des pompes à Lava Tower...

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Sur le chemin de la descente vers BARRANCO, on trouve des sénessons géants qui sont des plantes aussi étranges qu'imposantes qui se sont adaptées aux conditions de haute altitude. (Là, ça me fait penser à Tintin et l'île mystérieuse...)

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Les effets de l'altitude se font sentir ce jour et il faut gérer son effort au long des 7 heures et demi de marche. Le fait de beaucoup boire évite les maux de tête et permet une meilleure acclimatation, c'est donc essentiel de s'hydrater régulièrement ,entre 2,5 et 3 litres par étapes.

 

 

 

 

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On arrive au camp de BARRANCO et je me couche rapidement après le diner. Je me réveille au milieu de la nuit, n'arrive pas à me rendormir et décide de jeter un coup d'oeil dehors: Là c'est une nuit étoilée comme j'en ai jamais vu qui s'offre à moi. La clarté du ciel permet de voir un nombre d'étoile incroyable. Je décide de sortir de la tente, m'éloigne un peu du camp et éteins ma frontale. L'air glacé et sec qui monte dans la vallée me sors de ma torpeur. Au dessus, éclairé par la lune, se trouve le sommet et son glacier qui semble n'être plus qu'à une mesure dans ce paysage aux dimensions gigantesques. 

 

Le quatrième jour, le 'breakfast wall' nous attend d'entrée. Une phase d'une heure et demi, où on range les bâtons au profit des gants, pour s'accrocher dans les phases raides. Les porteurs, eux, continue leur numéro d'équilibriste en gardant leur charge sur la tête même dans les passages les plus escarpés. On redescend dans la vallée de Karanga qui est le dernier point d'eau avant le sommet. C'est là que je quitte Alex qui a décidé de passer un jour de plus d'acclimatation pour lui donner plus de chance de réussir l'ascension finale. Je continu avec mon guide Stanley jusqu'au dernier camp BARRAFU à 4600m.

DSC02955Nous arrivons dans l'après-midi sous un soleil de plomb. La météo devrait être bonne pour la nuit prochaine, là où ce jouera l'ascension sommitale. Un court repos nous attend car le départ est prévu à minuit pour une arrivé au sommet prévue entre 6 et 7 heures du matin avec le levé du soleil, et une longue descente jusqu'à MWEKA CAMP. 1300m de dénivelé positif et 3000m de négatif: une grosse journée.

A 23h Quichua me réveille et m'apporte du thé et quelques biscuits... ça change des habituels petit déjeuners solides. C'est frustrant ! Mais c'est pour éviter les vomissements liés à l'altitude. Je prends quand même quelques vivre dans mon sac, et du thé chaud!

On pars du camp à minuit dix, et on aperçoit les frontales des groupes déjà en train de gravir la première pente. La nuit, l'air froid et sec et cet espace immense qu'on sent plus qu'on ne le voit. L'ambiance est surréaliste. Je suis le halo de ma frontale, guidé par Stanley, et on installe notre rythme. Je me sens bien. On passe 3 cordées dès les contreforts du Kibo. La pente s'accentue dans l'ascension vers Stella point et il s'agit de gérer l'effort pour arriver au bout. 

Tout a son importance; la durée entre chaque pose, la distance entre chaque pas, la pression sur les bâtons, le rythme de la respiration... Le froid est aussi à gérer, veiller à ce que le thé ne gèle pas dans la pipette, limiter le temps où je retire mes gants, stimuler la circulation dans les pieds en les tapant régulièrement. Tout un ensemble de préoccupations et gestes pour éviter de compromettre l'ascension jusqu'au sommet.

Au fur et à mesure qu'on monte, la fatigue s'accentue avec l'altitude. Nous sommes à 5400m quand nous dépassons la première cordée. Dans l'ascension vers Stella point, il y a une phase où je ne pense qu'au prochain pas, guidé par l'ivresse de l'altitude. Nous gagnons Stella point (5685m) vers 4h20. Le froid a engourdi mes pieds, et je demande à Stanley d'écourter la pause pour se lancer vers Uhuru Peak qui trone 200m plus haut.

A 5h nous atteignons le sommet et je touche le panneau avec une immense satisfaction. Nous sommes la première cordée à arriver. On se met à chanter la chanson du Kilimanjaro dans la nuit noire et le froid. C'est super ! On ne s'éternise pas en haut, pour éviter de trop se refroidir (je ne sens plus mon pied droit)... On croise les autres groupes dans leur dernier effort et le soleil se lève pendant que nous descendons. L'apparition des premiers rayons lumineux nous fait découvrir un spectacle magnifique. En contrebas, un paysage immense reprends vie dans des couleurs pastels. On redescend, je regarde le soleil arriver et les couleurs évoluer avec le sentiment d'avoir accompli quelquechose.

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 Après un petit déjeuner (un vrai ce coup-ci) à Barrafu on se dirige vers Mweka pour y passer la dernière nuit.

 

27 août 2011

Thaïlande

Départ de HK le 16 Août pour une destination exotique: la Thaïlande ! Arrivé en fin d'après midi à l'aéroport de Bangkok, je me rends compte que le pays est beaucoup plus développé que ce que je pensais : terminal d'aéroport flambant neuf, ligne de métro grande vitesse, et autres autoroutes aériennes. Bon, ok. Je trouve un hôtel près de la gare et le lendemain je saute dans le premier train pour Ayuthaya, l'ancienne capitale du temps des Kmers.

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Après cette escapade à Ayuthaya, je me décide à prendre un billet d'avion pour aller le lendemain sur la cote Andamane plus au Sud. Pour une fois, je me pointe plus d'une heure et demie avant le décollage, histoire d'être à l'aise... Tiens !, Bizarre ! Mon vol n'est pas au tableau d'affichage ?!? C'est en fait au petit aéroport situé à l'autre bout de la ville que je dois me rendre !!! Le chauffeur de taxi ne parle pas anglais mais comprends très vite que je suis pressé. Notre trajet n'est qu'un long excès de vitesse et je chope mon vol in-extremis...c'était chaud !

Je suis donc content d'arriver à Phuket en début d'après-midi. Là je n'ai pas de plan prédéfini, mais dans l'idée de me rapprocher des îles de Koh Phi Phi et Railey. Le prochain départ pour Koh Phi Phi est pour le lendemain et je n'ai pas envie de me jeter sur le premier hôtel, pas besoin de sécuriser ce voyage, mais plutôt envie de me laisser porter en découvrant ce nouvel endroit. Je loue un gros scooter (tout neuf !) capable de transporter mon sac de rando et moi. Me voilà parti, au milieu d'une circulation chaotique, sans destination particulière. Je me sens libre, suis mon instinct et me fais guider en discutant avec d'autres scoots pendant les feux rouges. Je parcours finalement une bonne partie de l'île au guidon de mon bolide.DSC02519

C'est la fin de l'après midi (et aussi la fin du réservoir) quand j'arrive à la petite plage de Kata Noï : Du sable blanc et des belles petites vagues. Je dine dans un petit restau perché sur la colline qui domine la plage et trinque avec un magnifique coucher de soleil. ...C'est bien beau mais je ne sais toujours pas où dormir.

Contrairement à l'habitude, c'est moi le touriste qui vais au devant des vendeurs du village de Kata. A défaut de vendre leurs marchandises, ils se pressent pour m'indiquer les meilleurs plans d'hôtel; il n'en manque pas car c'est la basse saison...et voilà que je me retrouve dans un super hotel pour moins de 7 euros la nuit. 

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Le lendemain, au lieu de prendre le ferry comme prévu, je loue une planche de surf... Je passe finalement deux journées super avec les surfeurs de Kata Noï. Je me décide à quitter ce petit coin de paradis pour un autre et prendre le ferry direction Kho Phi Phi.

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DSC02543Kho Phi Phi c'est l'endroit où a été tourné le film 'The Beach': des plages magnifiques, entourées d'une végétation luxuriante, des falaises se jetant dans la mer. Je découvre aussi la partie immergée en plongée (20m). On y voit des coraux bien conservés et une faune très riche: requins, barracudas, clowns, trompettes, hippocampes, tortues, muraines et lionfish: Trop beau!

Lionfish       napoleon

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Le soir les plages de Kho Phi Phi s'animent et se transforment en boîtes de nuit, sur le modèle de la full moon party de Kho Pan Ngan. Après deux jours intenses passés à Kho Phi Phi, je me dirige vers l'île de Railey, moins touristique, mais très connue pour ses spots d'escalade. En arrivant, j'arrange un jour de grimpe avec un club local. La falaise où nous grimpons surplombe la plage et offre des panoramas uniques.

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Après deux petites journées passées sur cette île sauvage, je prévois mon retour sur Bangkok en train de nuit. Le ronflement de mon voisin est en rythme avec le bruit du train: du grand art !

Je passe mes dernieres journées à visiter Bangkok, ses temples et temple de la contrefaçon.

 

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19 août 2011

Hong Kong

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Je pars de Pekin le 2 Août pour Guangzhou, autrement appelé Canton par les occidentaux. Arrivé à l’aéroport, j’emprunte bus, trains, métro et taxi pour me rendre à ma destination: Hong Kong. Au fur et a mesure qu’on se rapproche de Hong Kong, il y a de plus en plus de personnes parlant anglais (je m’en rends compte car je demande souvent mon chemin). Même si Hong Kong est officiellement rattaché a la Chine depuis 1999, il y a encore un statut particulier pour ce territoire (passage a la douane) marqué par plus de deux siècles de colonialisme britannique. En bordure du territoire de Hong Kong se trouve la ville de Shenzhen. Cette ville est en plein developpement car elle attire de nombreux investisseurs grâce salaires chinois faible et à la proximité immediate de Hong Kong.



DSCF2990Arrivé a la gare de Hong Kong Hang Hum, je me rends (parazar) chez Mathieu qui habite dans le quartier des ‘Mid-Levels’ sur l’île de Hong Kong. Mathieu est un pote de promo qui a déjà pas mal vadrouillé: mission humanitaire au Togo, Stage au Congo, VIE en Australie, et premier boulot a Hong Kong: la classe! Mais c’est avant tout un gars du Sud (dans les environs de Montpellier)… et la première chose faite en arrivant dans son appartement a été de boire un Pastis ! Quoi de mieux pour se retrouver ?

 

Mathieu habite en collocation avec un francais Pierre, une chinoise Lucy et sa copine Zhiane originaire de Malaisie. Tous les trois travaillent dans des banques internationales tandis que Mathieu travaille pour une filiale de Bouygue qui réalise notamment une ligne de train express (Au programme: creuser des puits pour faire passer deux énormes tunneliers en plein centre de Hong Kong, enlever et remplacer les fondations existantes sur le passage du trace et construire une gare. Ca a l’air passionant pour un ingé travaux publiques).

 

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L’appartement est plutôt petit mais habiter sur l’île de Hong Kong est un luxe car c’est hyper central. On est a deux pas du plus grand escalator du monde qui permet de rejoindre à pieds, de manière efficace le metro central depuis les mid-levels. Sur l’île chaque espace est utilisé, (Les prix du mêtre carré sont dans les plus cher au monde, jusqu’a 60 000 euros/m2) et on repousse la limite des terrains constructibles sur les flancs de plus en plus abrupt du victoria Peak au centre de l’île.

 


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Oui, il y a du relief a Hong Kong, et j’en fait l’expérience dès le premier jour, ou je décide demonter au Peak qui domine la baie et ses gratte-ciels. Un tram permet de monter au centre commercial construit au sommet, mais j’ai envie de monter à pieds. Je ne peux à priori pas me perdre car le Peak est l’endroit le plus haut, il me suffit donc de monter. A peine échappé des derniers immeubles, je vois un chemin qui semble prendre la direction du peak. Je le suis et au fur et à mesure des embranchements, ce chemin se rétrécit jusqu’a n’être qu’une piste de plus en plus escarpée. Heureusement des petits rubans sont attachés à des arbres et semblent indiquer une destination, mais quelle destination ? C’est de plus en plus escarpé et je me retrouve bientot face à un rocher à escalader. A ce moment là, alors que j’entends la ville si proche et que je vois ses tours de bureaux, je me demande ce qui m’arrive ! 


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Etre perdu a Hong Kong? De l’escalade? (cf video). J’hésite à faire demi tour, puis l’envie d’aller voir plus loin l’emporte. Et c’est parti pour la grimpe ! C’est pas dur techniquement (4-5), mais il fait très chaud. J’adore ce moment. Après une bonne demi-heure de crapahut, j’arrive sous une construction bétonnée, c’est en fait le belvédère touristique. J’arrive en dessous de ce chemin et escalade la balustrade sous les yeux médusés d’un Ecossais. Il se demande d’où j’arrive. Moi aussi ! Le comique de situation nous fait papoter un bon moment. Dix minutes plus tard je suis au milieu de la foule et des gadgets du centre commercial du Peak…et trouve déjà cette ville un peu folle.

 

En redescendant du peak je rencontre quelques francais avec qui je passe l'après-midi, trop sympa ! On se décide d'aller de l'autre coté de la Baie dans l'idée de prendre un café au Ritz-Carlton dans la plus grande tour de HK... Ah bon? Vous n'acceptez pas les shorts crasseux dans votre établissement? Dans ce cas on prendra l'ascenseur en douce...

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Le rythme de vie ici a Hong Kong est impressionnant, à commencer par le travail. Bien loin des 35 heures, les

journées commencent tot et finissent tard : Mathieu commence environ à 8h finit a 19h et travaille le samedi. Pierre, lui, dans le milieu boursier rentre souvent vers 22h… et ce n’est pas fini parce qu’ensuite il y a les sorties.

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LKFPour les sorties, il y a de quoi faire à HK et dans differents quartiers: manger des fruits de mer à la chinoise à Mangkok, aller boire des verres à Lang Kwai Fang, et finir à Chan Wai pour les plus chauds. J’ai eu la chance d’avoir de nombreux ‘guides’ parmi les potes de Mathieu. Etant en vacances, je n’ai pas le motif, ni l’envie de refuser…


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Le week end, c’est l’occasion pour Mathieu et moi de sortir de la ville. Le samedi après midi nous allons voir ‘big Buddha’ et surtout ‘Tai O’ un petit village de pêcheur encore très rustique où l'on vend du poisson frais, ou séché sur des étalages à l’air libre. On n’imagine pas qu’on puisse être à une heure et demi de transport des centres commerciaux et des banques ultramodernes de Hong Kong. Le dimanche, escapade prévue avec un collègue de Mathieu et quelques amies sur une des principales îles de l’archipel: ‘Lantau’.

 

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Après une heure de bus et une demi-heure de taxi, deux heures de marche nous attendent pour aller à ‘Tai Long O’. La chaleur et l’humidité nous assomme et je suis surpris de voir de tels denivellés sur cette île. Après quelques hesitations sur l’itinéraire, et quelques belles araignées croisées en chemin, notre petit groupe arrive à une magnifique plage avec un unique restaurant. On se régale après cette ballade et on va encore un peu plus loin sur une plage plus sauvage.


On est quasiment seuls sur cette immense plage de sable blanc accessible à la journée depuis Hong Kong. Apparemment peu de gens sont près à faire l’effort de venir... les seules autres personnes sont des français…et ils travaillent dans la meme entreprise que Mathieu !DSC02372

  

Dans les rues le soir sur l’ile de HK, on croise beaucoup d’expatriés. Le mélange des langues est étonnant, les variations de l’anglais aussi, selon les accents et le vocabulaire à disposition. Les commercants ont des basiques de conversation, les expatriés utisent l’anglais a leur façon, avec leur accent. Un pur british en perdrait son latin ;) et aurait peut être même plus de mal a communiquer.

 

 


DSC02396Petite visite de Macau, une ancienne colonie portugaise située à une heure de speed boat de Hong 
Kong. Il reste des monuments, places et des bâtiments historiques où on retrouve l'architecture coloniale. Ca produit une ambiance particulière de voir une population asiatique avec ses codes au milieu d'un décor coloniale hispanique.


macauMais Macau, c'est avant tout le temple du jeu: des casinos gigantesques fleurissent et attirent une population toujours plus nombreuse autour des tables de jeux: roulette, black jack, poker, et aussi des jeux bien chinois comme le 'Sic Bo'. Une chose est sûre: les chinois aiment parier et jouer avec leur argent. J'apprends d'ailleurs que Macau est la première place de jeu en termes au regard des sommes jouées, loin devant Las Vegas ! 

 


DSC02298Ici l’argent est roi, et tout est bon pour le montrer. Un nombre impressionant de voitures de luxe se trouve en pleine ville. Ce n’est certainement pas l’aspect pratique qui pousse leur utilisation; les voitures ne peuvent être en circulation a HK qu’après avoir payé une lourde taxe (équivalente au prix de la voiture) et que si l’on possède un parking (qui coûte le prix d’un studio). Autant dire qu’on ne croise que de belles voitures, car seuls les plus riches peuvent y accéder.

Hong Kong est avant tout une place financière et je découvre certains métiers de la finance en discutant avec des copains de Mathieu. Certains d’entres eux, des ’brokers’, encore bien loin de la trentaine, brassent plus d’une centaine de millions d’euros par jour, au gré des cours d’actions. Et il y a de quoi faire en ce moment : restructuration de la dette au US, sauvetage de la Grêce, émeutes en UK… ces événements ont des impacts sur les cours et génèrent donc beaucoup d’activité en banque. Les relations de cause à effet sont tellement complexes que la valeur des indicateurs peut sembler purement spéculative. Mais l’avenir des banques dans le systeme actuel est solide puisqu’elles peuvent faire autant, voir plus de profit, en temps de perturbation économique.

Merci Mathieu pour ce beau séjour riche en rencontres et en découvertes.

3 août 2011

Pekin

Je pars le 24 Juillet rejoindre mon oncle Pierre à Pekin. Partant en fin d'après midi, je n'ai pourtant vu le soleil se coucher qu'après 8 heures de vol. Ca donne l'impression que le temps est suspendu... impression seulement car on passe du fuseau -12GMT au +12GMT sur une ligne de transition horaire située dans le Pacifique, et là, on prend 24 heures en un instant. Ce changement d'horaire a valu une grosse incertitude sur mon jour d'arrivée et quelques jours de fatigue.


Je suis accueilli dès l'aéroport par Pierre. Ca me fait très plaisir de voir ce visage si familier au milieu de tous ces chinois. Son chauffeur nous dépose à son appartement situé dans une belle résidence en proche périphérie du centre. J'apprécie ce confort et en particulier la salle de bain apres 15 jours de camping.


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Les visites s'enchainent au cours des 10 jours de mon séjour à Pekin, il faut dire qu'il y a de quoi voir : Cité interdite, place Tien An Men, temple du ciel, installation des jeux olympique: stade olympique,  Confucius temple, jardins, quartier d'art contemporain 798 et aussi un peu de shopping du grand complexe climatisé au petit 'hutong' délabré.

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Le plus souvent je pars le matin avec Pierre qui me depose au metro sur le chemin de son travail. Prendre les transports en commun c'est l'occasion d'être en immersion totale. Je suis littéralement noyé dans la masse, dès le premier jour (ça change des grands espaces canadiens), aucun visage occidental à l'horizon (oui l'horizon, car je ne fais pas parti des petits en Chine ! ). Je suis cette marée humaine qui zigzague docilement dans les méandres du metro. Il y a une impression de discipline malgré la foule, d'acceptation de n'être qu'un parmi tant d'autres, en mettant de cote son individualité.

 

Ici, il y a des gens pour tout : tenir les portes, des panneaux d'indication, orienter la foule en répétant une phrase dans un haut-parleur, balayer un trotoir long de 3 kms... toutes ces fonctions qui ne justifieraient pas de l'emploi d'une personne dans un pays développé occupent un de nombreuses personnes.

 

DSC01833Une des visites m'ayant le plus marqué est celle du temple du ciel, un espace gigantesque au centre de Pékin, à l'époque dédié a l'empereur et sa cour, où se succedent jardins, galeries, temples, et monuments de procession. Le lien entre la religion et le pouvoir a permis la construction de ces édifices où l'empereur se soumettait a des rites bien particuliers. L'architecture et la taille du site donnent cette atmosphère mystique au site.

 

Sur le pont menant au temple de l'harmonie suprême, par cette matinee brumeuse, le fait de suivre la 'voie sacrée', matérialisée par une bande pavée au centre de cet immense pont sur laquelle personne n'avait le droit de marcher, m'a fait vivre un moment bien spécial dont je me souviendrai.

 

Plus loin, on arrive a un temple dont l'architecture circulaire permet des phénomènes acoustiques impressionants:

 

 

En frappant des mains à un point particulier et repéré, on peut entendre un triple écho (et ce, malgré le bruit de la foule des visiteurs). D'autres petits trésors cachés, montrant une maîtrise assez poussée de la physique, sont présents au long de la visite (ça j'aime bien !). Mais le temple du ciel n'est pas seulement un lieu de visite, c'est un lieu de vie. Des centaines de chinois se regroupent dans certaines zones du parc ou des galeries pour faire des activites ensemble: jeux de réflexions (le une sorte de jeu d'echec), faire de la gym sur des agres mis a disposition, faire (ou essayer de faire) des danses de groupe, ou encore chanter ensemble. (cf vidéo) Cette habitude de se retrouver pour faire une activité de groupe, sans avoir besoin de prétexte, sans infrastructure ni technologie coûteuse, s'est perdue dans les pays occidentaux où l'individualisme a souvent pris le dessus y compris dans les activités de loisirs.

 

La muraille de Chine sous une chaleur torride...

...et un peu de vent à la descente en luge d'été (et pan le Portugais!)

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Le soir, après des journées bien remplies (Pierre de travail et moi de visites), nous allons dîner dans les restos favoris de Pierre...et autant dire qu'il a bon goût ! Je découvre donc la cuisine asiatique, et ses saveurs inconnues, dans très bonnes adresses locales. Sinon comme dans toutes les capitales, les grandes marques ont pris leur place. Des quartiers entiers ont été érigés autour de centres commerciaux luxueux. On y retrouve beaucoup d'expatriés (oui, nous), mais aussi des chinois csp++ pour qui consommer en mode occidental fait partie de la réussite.

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Tout ce que j'aurais pu voir de la Chine (en si peu de temps) ! Un grand MERCI à Pierre pour ces moments qui m'auront marqués.


 

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25 juillet 2011

Vancouver

Bien arrivé à Seattle le 10 Juillet, où je dois rejoindre Marjorie à l'aéroport censée arriver une heure plus tôt...c'est sans compter sur les 6 heures de retard de son vol depuis Paris. Bon alors, on dort sur place à Seattle avant de prendre le bus le lendemain pour Vancouver. Les distances parcourues ne sont pas les mêmes que sur notre vieux continent et 5 heures de bus sont nécessaires pour rejoindre Vancouver.

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Depuis longtemps j'imagine Vancouver comme une ville cool où je pourrais vivre: une situation géographique incroyable avec océan, lacs, montagnes réunis, très cosmopolite, dynamique et à proximité de Whistler, mythique spot de ski freestyle et de vtt de descente.

 

Le Vancouver "downtown" est très dense, organisé en blocs de gratte-ciels d'une centaine de mètre de hauteur, bordés de rues perpendiculaires. La ville est très récente puisqu'elle n'existait même pas il y a 150 ans; C'est avec l'arrivée des chercheurs d'or de la rivière Fraser qu'un premier quartier (Gastown) s'est formé. En se baladant en vélo (et même en tandem) on peut apprécier tous les aménagements qui rendent la ville agréable avec notamment un gros parc au Nord. On voit un cours de danse médievale en plein air, pistes cyclables, jeux, belles plages, barbecue public... c'est très sympa même si le fait que tout soit moderne est un peu déstabilisant.

 

Mais ce n'est pas la ville qu'on est venu voir, mais les alentours. Alors on laisse quelques affaires à l'auberge de jeunesse et on part en mode rando/camping sur la route de Whistler.

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DSC01472L'idée est de faire de la marche dans le parc Garibaldi au dessus de Squamish en posant notre tente dans un bel endroit nommé Elfin Lake. Arrivés en bus à Squamish, on se rend vite compte que sans voiture et avec deux gros sacs ça va etre plus compliqué que prévu. Aucun bus ne peut nous rapprocher du départ de notre itinéraire et les pick-up nous passent sous le nez dans cette vallée qui sert principalement d'accès vers Whistler.

Go with the flow! changement de programme et on monte dans un bus greyhound pour Whistler dans l'idée de trouver un camping (sans avoir reservé). Dans le bus, notre voisin commence à discuter avec nous. Il est très content de parler francais, et vraiment sympathique. On lui dit qu'on se sait pas ou dormir, et là, il nous dit qu'il est gérant d'un hôtel a Pemberton a vingt minutes de Vancouver et qu'il peut nous y héberger en echange de quelques heures de travail...on n'en croit pas nos oreilles. On accepte. Et on n'en croit pas nos yeux quand on voit l'hôtel. Normalement le principe du woofing c'est d'avoir un logement assez sommaire en contrepartie de travaux assez penibles...mais là on nous demande de faire 2 heures de jardinage par jour pour avoir une suite avec cuisine, chambre, salon... Notre 'mécène' s'appelle Maisen. Il fait volontiers partager ce qu'il sait sur les plantes, le bricolage, les paysages de la vallée...c'est génial. On fait du beau boulot en refaisant le jardin de devanture de l'hotel. Ca aura vraiment été super de faire cet échange et on se dit vraiment que nos cousins canadiens sont sympas.

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On passe ensuite deux nuits au camping de Whistler. Le camping n'est pas super et nos voisins avaient l'habitude de poussé des cris toutes la nuit. On suspend notre nourriture le soir pour eviter d'attirer les ours, et le matin c'est en fait un ecureuil que je prends en train de manger notre petit dej après avoir transpersé les deux sacs plastique: fucking squirrel ! (mon avis sur les écureuils a bien changé depuis Boston). Mais ce séjour, nous aura permis de voir du vtt et d'en faire. On tombe au début d'un événement international de vtt où il y a des courses tous les jours. Toutes les disciplines du vtt sont là : Enduro, 4cross, Descente, Slopstyle et ça envoie du lourd !!! (Avis aux copains de fteu d'Annecy: tournez-vous vers Whistler et faites votre prière: c'est la Mecque de la ride. Peut etre qu'on fera un sejour dh là-bas.)

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Après ce bon séjour dans les montagnes, on se dirige vers Tofino et ses plages. On repasse par Vancouver pour y passer la nuit et on a la chance de tomber sur le 'funk festival' a Jericho beach. Ambiance très 'roots', on a même failli s'embarquer dans une asso de jeunes fermiers écologistes qui nous encourageaient a venir les rejoindre dans la campagne sans avoir plus besoin de rien. (...et tu là sens ma vacuité ?!?). Bien sympa mais (après réflexion), on a préféré prendre le ferry pour aller a Tofino. La traversée du bras de mer pour aller a Vancouver island révèle une fois encore des paysages immenses et magnifiques avec mer et montagne en même temps.

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Sur le pont le mont Washington s'eloigne tandis que nous quittons la baie de Vancouver. Arrivés à Port Alebani, il nous faut encore pas moins de cinq heures de bus pour rejoindre Tofino, enfin en théorie car notre chauffeur 'Will', se met en mode rallye; même Sebastien Loeb n'aurait pas fait mieux avec un bus. Ce n'est pas du goût de tout le monde: La mamie assise juste derrière nous est toute verte. Will nous fait un petit arret spécial qui nous rapproche de notre camping...et c'est encore pas évident avec 40 kg de bagages.

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Notre emplacement se situe sur la plage et on a droit au coucher de soleil tandis qu'on monte la tente: une belle récompense. Le lendemain on loue deux velos et un surf (ouai ouai, et le surf peut se mettre sur le vélo). Le fait de pouvoir se déplacer facilement au village ou a la plage nous donne une autonomie très appréciable. Comme un gamin avec son nouveau jouet, j'ai fait de nombreuses escapades surf : la journée, mais aussi le matin au réveil ou le soir à la tombée de la nuit...pas moins de trois modèles de planches testés sur de bonnes petites vagues. Par contre, la température de l'eau oblige a porter le gros équipement : combi intégrale de 6mm, chaussons, cagoule, gants : un vrai cosmonaute !DSC01583

 

 

 

 

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Tofino est vraiment un endroit magique pour l'instant préservé de la pollution de l'homme. La nature immense et sauvage y a encore tous ses droits: On a pu voir une dizaine de baleines, des otaries, loutres, lions de mer... Notre capitaine pour cette excursion est un francais originaire de Nîmes qui ne reviendra pas car il a décidé de fait sa vie à Tofino. On le comprend devant notre émerveillement de voir ces animaux si nombreux et si près. Une baleine grise a frolé notre bateau au point de devoir faire un coup de marche arrière. Vraiment impressionnant! Il nous confiera sur le chemin du retour que c'est assez rare de voir autant de choses... on a bien fait de se lever tôt.

 

Après des débuts difficiles pour faire un bon barbecue, le diner s'est amélioré de jour en jour pour finir par un dernier diner pantagruélique : côte de boeuf, courgettes, poulet, saucisses, patates. On aura partagé de très bons moments ici avec Marjorie. Merci.

On repart en ayant mis en nous un petit coin de ce paradis. C'est dur de rejoindre la ville, surtout que c'est là que nos itinéraires se séparent. Marjorie rentre en France tandis que je pars pour Pekin.

 

 

 

11 juillet 2011

Boston

 

DSC01370Arrivé à Boston le 8 juillet au soir, je suis accueilli à la sortie de l'avion par Aurélien (oui oui Arva Zt Foys, superman) et on décide d'aller boire un verre au centre. On se croirait dans le pub de 'how I met your mother', pas de doute, on est bien chez les américains. Après cette sympathique immersion, je m'écroule dans la voiture (et oui avec le décalage pour moi il est 6 heures du mat) et ne vois pas passer les 45min pour rejoindre la maison qu'habite Aurelien.

Aurelien est en VIE depuis un an et demi et travaille en périphérie de boston pour une entreprise de décolletage de la vallée de l'Arve qui s'implante aux US (les Ramons vont envahir le monde!). Il travaille à "mi-temps": 12 heures par jour, 6j sur 7 (Arva!!!).

Le lendemain, on visite le centre de Boston en commencant par se percher sur la plus haute tour du CBD. Malgré les 5 millions d'habitants de l'agglomération, le centre ville est limité: une vingtaine de gratte-ciels entourés de zônes résidentielles réservées aux plus riches. Boston est réputée pour être une ville plutôt chic ayant deux des universités les plus prestigieuses: Harvard et le Massachusetts Institute of Technology (MIT).

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Boston, c'est aussi le berceau de l'indépendance avec les premières révoltes contre les anglais. On sent un certain attachement à ce morceau d'histoire locale même si la fierté à Boston c'est avant tout d'avoir remporté le tournoi de NHL cette année. On affiche partout les couleurs des équipes locales: Bruins (Hockey), Red Sox (Baseball) et Patriots (Foot americain). On parcourt les quais sous le soleil avant de visiter l'USS Constitution un navire ayant servi pendant la guerre de 1812 contre les anglais: oui, oui, on sent bien le patriotisme!

 


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Après une bonne journée passée à visiter, on laisse la nuit tomber en buvant quelques bières et Arva m'emmène dans un resto qu'il connait bien pour y manger du homard. Le homard est local mais le vin lui est un bourgogne (Meursault, on a bien dû y passer pendant le rallye des caves de Cluns? c'est toujours le problème des rcc!)DSC01373.

Le train nous ramène chez nous, enfin chez Aurélien et moi dans le canapé. Courte nuit, car je dois être à l'aeroport vers 6h du matin pour partir à Seattle. Arva assure, comme d'habitude. Merci Arva !

En photo, la maison qu'habite Aurélien et ses 3 collocs, bien typique des banlieues résidentielles américaines, avec en prime des écureuils le matin!

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7 juillet 2011

Départ Annecy 8 Juillet 2011

Partir en voyage, ça commence par l'envie de découvrir quelque chose de nouveau, d'aller à la rencontre de l'inconnu, des gens, des cultures, des paysages... Reste à rendre possible le départ au milieu des contraintes et des engagements du quotidien. Se rendre disponible pour saisir ou créer une opportunité de se développer, de réaliser ses envies, ça demande de l'anticipation, de l'organisation et aussi beaucoup chance.

Pour moi, l'occasion de voyager s'est présentée cet été, entre la fin de mon VIE (Volontariat International en Entreprise) fin Mai et le début du CDI que me propose Airbus fin Septembre; Quatre mois de libre en sachant que j'aurai du travail après, un budget de 4000euros et assez de points AirFrance pour avoir un billet prime 'tour du monde': De quoi pouvoir organiser sereinement ce voyage. Après avoir bien bataillé avec AirFrance, c'est avec joie que je finis par avoir ce fameux billet prime 'tour du monde'. J'organise dans les grandes lignes les premières étapes, prends contact avec les amis qui se trouvent sur place, potasse les guides du routard et lonely planet, c'est super excitant et j'ai hâte d'y être ! 

Ca y est l'heure du départ arrive et c'est le sprint pour finir les préparatifs (j'ai vendu ma voiture la veille au soir de mon départ), 40 kilos de bagages sont prêts et je m'envole depuis Lyon pour Boston qui est le premier des huit principaux vols de mon périple:

Boston 8 Juillet,TDMmap

Seattle 11 Juillet,

Pekin 24 Juillet,

HongKong 2 Aout,

Bangkok 16 Aout,

Nairobi 26 Aout,

Antananarivo 7 Septembre,

Amsterdam 12 Septembre.

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Tour du monde 2011
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